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L’Agence internationale de l’énergie appelle à ne plus investir dans de nouvelles installations pétrolières ou gazières

Publié le 04 juin 2021

Il y a l’horizon, lointain, d’un monde largement décarboné. Et il y a le chemin à parcourir pour essayer d’y parvenir. Pour le secteur de l’énergie, la trajectoire vers l’objectif de « zéro émission nette » en 2050 s’annonce semée d’embûches : elle implique en tout cas d’entamer sans délai une mutation radicale et systémique.

 

C’est cette « tâche monumentale » que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) décrit dans un rapport crucial publié mardi 18 mai. Rédigé à la demande de la présidence de la conférence mondiale sur le climat (COP26), il doit permettre de préparer les négociations prévues en novembre en Ecosse – le secteur de l’énergie étant aujourd’hui à l’origine des trois quarts des émissions de gaz à effet de serre.

Ces dernières années, de très nombreux Etats se sont engagés à atteindre « zéro émission nette » au cours des prochaines décennies. Mais malgré cet élan, le compte n’y est pas. Même si toutes les promesses étaient tenues, environ 22 milliards de tonnes de CO2 seraient encore émises en 2050. Un résultat incompatible avec le fait de limiter le réchauffement à 1,5 °C – un objectif que l’AIE endosse clairement pour la première fois.

 

Surtout, la plupart des engagements ne se sont pas traduits par des mesures concrètes. « Il y a un énorme fossé entre la rhétorique et la réalité, constate Fatih Birol, le directeur exécutif de l’AIE. Cette année devrait encore être l’une des pires en matière d’émissions de CO2. Nous avons réalisé ce rapport pour montrer aux décideurs que le secteur de l’énergie doit réaliser une transformation totale d’ici à 2050. Car, jusqu’ici, beaucoup d’entre eux l’ont mal compris. »

 

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